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3 janvier 2007

article journalistique tiré de l'opinion le mardi 12 décembre 2006 12/12/2006

  12/12/2006
article journalistique tiré de l'opinion le mardi 12 décembre 2006

Agression d’un enseignant à l’arme blanche en plein cours)
La sécurisation de nos établissements scolaires devient une urgence




Jeudi dernier, un jeune énergumène, fou furieux, armé d’un coutlas, fit irruption dans une salle de classe au collège Okba, sis au quartier Sidi Moussa à Salé. Menaçant le jeune professeur de mathématiques qui y donnait son cours de l’égorger, il offrait aux élèves un spectacle des plus effrayants et au reste de la société une piètre image de la sécurité dans nos établissements scolaires.
Plusieurs fillettes se sont évanouies en voyant les coups de couteaux que l’intrus assénait à leur professeur. Celui-ci n’avait d’autre choix que de sacrifier ses avants-bras en se mettant en garde de recevoir des coups mortels.

A la vue du sang, l’agresseur est sorti dans la cour où il se mettait à agiter son arme devant les élèves avant de prendre la fuite. Il fut arrêté le lendemain matin et on apprit qu’il s’agit du frère d’une élève qui avait une rancune contre son professeur pour une futilité quelconque.

L’élève en question fait partie de ces recalés qui, une fois renvoyés définitivement des établissements publics, trouvent moyen d’y retourner en adressant des "lettres de supplication" aux délégations du MEN. Or, c’est là une abération que les enseignants tiennent à souligner en rouge voire dénoncer. En effet, selon nombre d’enseignants, ces élèves qui ont raté toutes les occasions de poursuivre normalement leurs études dans les établissements scolaires publics, lorsqu’ils y remettent les pieds ce n’est guère pour se racheter ou rattrapper le temps perdu. Tout au contraire, étant forcément plus âgés que leurs camarades de classes ils les tiennent sous leur coupe, les empêchent de suivre les cours et rendent très difficiles à l’enseignant les conditions de travail. C’est à cause d’eux qu’en fait le professeur se voit acculé à faire le gendarme en classe et parfois rien d’autre que celà, faute de pouvoir s’acquiter de sa tâche.

Pour revenir à la question de la sécurité dans certains établissements relevant du MEN, il y a lieu d’insister sur la nécéssité de s’en préoccuper sérieusement. Aucun enseignant ou parent d’élève ne nous contredirait sur cette conclusion.

Enfin, souhaitons bon rétablissement au jeune professeur de mathématiques.

                                                                                              M. SEDRATI

                                                                       Edité le: mardi 12 décembre 2006

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